10
Nov 2020

Formation sur l’endométriose

J’ai eu le plaisir d’être invité en tant que conférencier sur un événement traitant d’endométriose. L’endométriose est une pathologie fréquente qui peut concerner notamment les femmes en age de procréer. Douleurs pelviennes chroniques et saignements abondants en sont les principaux symptômes. Le diagnostic reste difficile malgré les avancées de la science dans ce domaine.

Le diagnostic est réalisé sur la base d’un examen clinique puis une échographie pelvienne est l’outil de choix pour confirmer ou infirmer le diagnostic. Il n’existe pas de prise se sang permettant le diagnostic biologique. La réalisation d’une IRM est réservée pour les cas sévères ou douteux.

Le traitement est le plus souvent hormonal médicamenteux et dans des cas de sévérité il peut être chirurgical.

L’échographie, réalisée dans les mains d’un médecin expert avec une grande précision peut donner la réponse si la patiente est atteinte d’endométriose ou non. Dans le cas d’une atteinte, l’échographie peut préciser son étendue et orienter le type du traitement le plus adapté. L’échographie est réalisée selon des critères internationales reconnus (IDEA 2016), de préférence par voie vaginale avec une vessie discrètement remplie.

4 étapes sont recommandées.

  • L’utérus est expertisé à la recherche d’une adénomyose qui pourrait être à l’origine de saignements abondants (« hyperménorrhée« ).
  • Les ovaires sont examinés afin d’éliminer un kyste ovarien endométriosique.
  • Ensuite, pendant la deuxième et la troisième phase de l’examen, la mobilité des ovaires ainsi que celle de l’utérus (« sliding sign ») sont expertisées.
  • La quatrième étape consiste en l’examen du pelvis féminin à la recherche de nodules profonds théoriquement en contact avec les intestins ou la vessie de la patiente, nodules qui peuvent être à l’origine des douleurs pendant les règles (dysménorrhée) soit les rapports ( dyspareunie).

Le médecin peut, à la fin de la consultation, informer sa patiente si elle a une endométriose et établir un traitement.

Le Take Home message de la conférence est ne pas nuire (Primum non nocere) la Qualité de vie de la patiente est au centre de la prise en charge.